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Lutte contre le harcèlement scolaire dans les lycées

Pour repérer les situations de harcèlement scolaire et y apporter des réponses, le lycée Anita-Conti se dote d’une équipe référente et informe les élèves et les parents. Une conférence était proposée le 1er février dernier par Laurinda Radon, psychologue du service Questions de Parents de l'Udaf 35.

« Une vingtaine de parents ont assisté, jeudi 1er février, à la conférence, animée par Laurinda Radon, psychologue clinicienne à l’Union départementale des associations familiales d’Ille-et-Vilaine (Udaf 35), qui propose notamment le dispositif Stop harcèlement scolaire. Il s’agit de consultations pour les enfants et les adolescents aux prises avec une situation de harcèlement en milieu scolaire (victimes, auteurs, témoins) et leurs familles.

Programme Phare

Cette conférence était proposée dans le cadre de la mise en place du programme Phare, pour lutter contre le harcèlement à l’école. Il s’agit d’un plan global de prévention et de traitement des situations de harcèlement. Mis en place depuis 2021, généralisé aux écoles et collèges à la rentrée 2022, il est étendu aux lycées depuis la rentrée 2023.

Agir dès les premiers jours

Nous avons tout de suite décidé de mettre en application ce programme, même si nous sommes jusqu’à présent peu confrontés à ce phénomène dans notre établissement , déclare Yann Le Gras, proviseur adjoint du lycée Anita-Conti. Pour ce faire, une équipe de professionnels du lycée suit une formation consacrée aux situations de harcèlement et de cyberharcèlement.

Un protocole est en cours de rédaction, afin que chaque membre de la communauté éducative sache vers qui se tourner en cas de questionnement. De leur côté, les élèves ont été sensibilisés à la notion de consentement et à la LGBTphobie, en abordant à chaque fois la question du harcèlement », poursuit le proviseur adjoint.

Lors de la conférence, Laurinda Radon s’est appuyée sur des histoires vécues par des jeunes qu’elle accompagne et qui montrent la complexité de ce phénomène destructeur :  Il faut pouvoir repérer et agir dès les premiers jours. Quand la situation est installée depuis deux semaines, le harceleur a du mal à reconnaître ce qu’il fait vivre à celui qui est harcelé. Les parents doivent être attentifs à tout changement important observé chez le jeune, que ça soit en positif ou en négatif. Si une situation fait penser à du harcèlement, il faut en parler à l’établissement Les parents présents n’ont pas hésité à interagir et témoigner de situations vécues.« 

3018 : le numéro d’alerte est accessible sept jours sur sept, de 9h00 à 23h00.

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Source : article Ouest-France publié le 06/02/2024

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Contact : Afficher l'email / 02 30 03 95 60

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